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04 février 2020

NÎMES EN MIEUX (15)

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ÉLECTIONS MUNICIPALES dans le GARD

VILLE D'ALÈS

- À l'occasion des élections municipales des 15 et 22 Mars prochains, le MoDem a décidé d'accorder son soutien à :

Mr Éric BOUCHITÉ

candidat déjà investi notamment par "La République en Marche".

Nous souhaitons à Mr BOUCHITÉ et son équipe pleine réussite dans le projet qui sera présenté aux alésiennes et alésiens.

03 février 2020

NÎMES EN MIEUX (14)

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02 février 2020

LE MEDEF CORRIGNE LES DÉPUTÉS

TRIBUNE LIBRE

"LE MEDEF CORRIGE LES DÉPUTÉS"

par  Jean-Michel BRETONNIER

décés.jpg- La Vème République, malgré son exécutif fort, n’a jamais interdit aux députés de réfléchir et d’interroger leur conscience avant de voter. Après avoir, sottement et honteusement, repoussé la proposition de loi portant de 5 à 12 jours le congé pour le décès d’un enfant, le gouvernement et la majorité présidentielle reculent à toute vitesse.

La Ministre du Travail, Mme Muriel Pénicaud, celle qui avait regretté dans un premier temps que la mesure soit entièrement payée par l’employeur, promet aujourd’hui que la majorité défendrait finalement cette proposition, que son extension aux fonctionnaires serait mise à l’étude, et que seraient examinés un accompagnement psychologique et la question des frais d’obsèques.

Sans doute l’ex-DRH a-t-elle senti le vent du boulet. Il faut dire que la bévue, collective aux dires de la ministre, était de taille. On se demande comment le premier réflexe de ces élus du peuple et de ce membre du gouvernement a pu être de s’opposer à une telle avancée. On sait que, parfois, des initiatives d’apparence très généreuses sont irréalistes, ou qu’elles peuvent avoir des effets pervers qui n’apparaissent qu’après examen. En l’occurrence, cet allongement d’un congé très particulier est supportable économiquement et favorable socialement.

On peut mettre ce faux pas au compte de l’inexpérience politique de ministres ou de députés actuels venus, nombreux, de la société civile. Ils n’auraient pas vu le coût en termes d’image d’une telle décision. Plus grave, ils se sont déjà, pour certains, transformés en godillots, votant comme un seul homme. Plus grave encore, certains, pour prouver la pureté de leur foi, appliquent la politique en cours, favorable aux entreprises - défendable en soi - de façon mécanique, sans prendre le recul intellectuel et moral qu’implique toute décision.

Curieusement, il a fallu que le patronat déclare, par la voix de son Présdent, qu’il n’en demandait pas tant, et que notre Président intervienne à son tour pour que ces trop zélés députés se rendent compte de ce qu’ils avaient fait.

01 février 2020

NÎMES EN MIEUX (13)

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NÎMES EN MIEUX - Projet Centre Ville

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30 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (12)

NÎMES EN MIEUX (12)

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WASHINGTON & TÉHÉRAN

WASHINGTON & TÉHÉRAN

Billet de  François VAN DE VILLE

iran.usa.jpg- L’animosité entre les États-Unis et l’Iran n'est pas nouvelle : elle existe depuis quarante ans. Mais l’assassinat récent du général iranien Soleimani par un drone US a créé une tension grave…, une de plus.

Certes, l’incertitude stratégique qui s’ouvre avec la mort de ce général emblématique apparaît dangereuse. Mais, au risque d'en décevoir certains, la probabilité d’une guerre ouverte, qui planait déjà dans les esprits, reste heureusement très faible, voire nulle.

Qui pouvait en effet imaginer des centaines de milliers de soldats américains réexpédiés au Moyen-Orient, après les fractures irakiennes et afghanes ? Qui pouvait concevoir le retour quotidien aux États-Unis de cercueils, recouverts du drapeau étoilé ? À moins de dix mois de l’élection américaine, Donald Trump pense d’abord à lui et sa campagne de réélection.

Qui peut aussi prévoir la réaction en chaîne, engageant la Russie et la Chine, qui viennent de partager avec l’Iran des manœuvres navales dans le détroit d’Ormouz ? Ceux-ci seraient les premiers à inonder les braises.

Américains et Iraniens jouent pourtant avec ce feu depuis de longs mois et surtout depuis l’avènement de Donald Trump : celui-ci a ravivé l’animosité datant de la révolution islamique de 1979 en retirant les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et en relançant les sanctions économiques. Un non-sens.

En éliminant par drone ce général iranien, chef de la force Al-Qods - corps d’élite des Gardiens de la révolution - les États-Unis poursuivent leur bras de fer sur un pari très risqué : affaiblir l’influence iranienne au Moyen-Orient, établie de l’Irak au Liban, en passant par la Syrie de Bachar al-Assad.

Mais Mr Trump, qui ne brille pas spécialement en matière de culture diplomatique, semble ignorer que les Iraniens ont un défaut : ils sont perses, et non pas arabes. Çà change tout.

Leur présence encombrante, que ce soit au Liban comme en Irak ou en Syrie, est déjà dénoncée dans la rue de ces pays devenus "occupés" par les iraniens. Mais cette bataille du rejet pourrait tout aussi bien se retourner contre les Américains eux-mêmes, hypothèse possible qui semble n'avoir jamais traversé l'esprit de Mr Trump.

Les deux "belligérants" - États-Unis et Iran - ont donc tout intérêt à la désescalade. "L’Iran n’a jamais gagné une guerre, mais n’a jamais perdu une négociation" relevait Mr Trump lui-même dans un de ses twitts à l'emporte-pièce. Une lueur de lucidité du côté US ?

Alors, à quand le dialogue entre Washington et Téhéran ?

29 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (11)

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28 janvier 2020

OÙ JUGER LES JIHADISTES FRANÇAIS ?

TRIBUNE LIBRE

"OÙ JUGER LES JIHADISTES FRANÇAIS ?"

par  Julien LÉCUYER

jihadistes.jpg- En évoquant à nouveau le rapatriement des prisonniers en Syrie et en Irak, Nicole Belloubet vient de rouvrir un dossier qu'apparemment l’État peine à traiter.

Des enfants prisonniers de grands camps, des combattants jihadistes laissés au bon vouloir d’un système judiciaire irakien déliquescent, le pataquès gouvernemental de nombre de ces pays ravagés, même après dix mois de la chute de Baghouz qui a sonné le glas de l’État islamique en Syrie, la France se révèle incapable d’agir avec cohérence sur la question des jihadistes et de leurs familles.

En 2019, 371 enfants sont morts dans le camp d’Al-Hol, dans le nord-est syrien. Combien de Français parmi eux ? Le temps presse pour en sauver d'autres et l’ONU a, de nouveau, tiré la sonnette d’alarme. Et si le consensus prévaut sur la question des mineurs, la confusion est totale sur celle des prisonniers majeurs. La doctrine de l’exécutif est - ou était ? - de les judiciariser sur place. Du moins le croyait-on….

Mais la Ministre de la Justice, Mme Nicole Belloubet, a semé le trouble en déclarant récemment que s’ils ne pouvaient pas être jugés en Irak, elle ne voyait pas d’autre solution que de les rapatrier en France. Une expression toutefois conforme à ce qu’elle avait déjà exprimé le 31 janvier 2019.

Aussitôt démentie par le gouvernement, la prise de parole de la Garde des Sceaux n’en était pas moins aussi fidèle à l’analyse de spécialistes tels que David De Pas, coordinateur des juges anti-terroristes, et l’ancien patron de la DGSI, Patrick Calvar, qui jugeaient le rapatriement en France nécessaire pour d’évidentes raisons de sécurité.

Le refus de la France à ces rapatriements est donc d’autant plus étrange que le gouvernement se targue d’avoir mis en place une chaîne pénale qui permet d’inculper les ressortissants ayant séjourné au Levant : des quartiers d’isolement ont en effet été créés, le renseignement pénitentiaire a été étoffé. Alors quoi ?

Alors cette belle mécanique s’enraye au regard d’un autre chiffre transgressif : 82%. C'est le pourcentage de Français qui approuvent le jugement des jihadistes en Irak, et le rejette hors de France. Et le risque zéro n’existant pas, le gouvernement fait le calcul qu’un "trou dans la raquette" sera toujours plus pardonnable s’il est constaté à Bagdad plutôt qu’à Paris.

Donc imbroglio gouvernemental à hauts risques. Comment sortira-t-on de ce débat éminemment épineux ?